Le centre religieux
Vue aérienne du centre religieux
D’où qu’on vienne, le spectacle offert par le Dôme aux yeux du visiteur est extraordinaire : on passe des rues médiévales étroites, en forme d’étoile tout autour de la place, à un espace ouvert et énorme, mais à peine suffisant pour contenir les trois grands édifices composant le centre religieux de Florence.
Le centre religieux de profil
LE BAPTISTERE DE SAINT JEAN, géométrique et régulier, propose immédiatement une impression de grande mesure, par ses surfaces savamment marquetées en marbre toscan, dans ses tons les plus typiques : le marbre blanc de Carrare, le vert de Prato et le rose de la Maremme. La masse de la cathédrale, SANTA MARIA DEL FIORE, est imposante : par ses dimensions (plus de 150 mètres de longueur, 40 mètres de largeur) elle se place au troisième rang parmi les églises les plus vastes au monde, après Saint Pierre à Rome et Saint Paul à Londres. La cathédrale est aussi recouverte de marbre toscan traditionnel, elle se développe de la façade au transept, d’où elle s’élance avec la grande coupole de tuiles. Il y a enfin le CLOCHER qui se dresse à droite de la cathédrale jusqu’à une hauteur de 89 mètres : il est très léger, très élégant et il est finement décoré avec des statues et des panneaux.Giotto le commença en 1334 et lui donna son nom.
Le clocher de Giotto
Dans la même place, juste en face de la porte d’entrée du Baptistère, il y a une belle petite loge du XIVème siècle en style gothique flamboyant. Il s’agit de la loge du Bigallo qui est le siège d’instituts de bienfaisance au profit des orphelins, depuis le XIVème siècle jusqu’à nos jours. A l’intérieur, il y a un petit musée où l’on peut admirer une fresque reproduisant une vue ancienne de Florence. Le jour de Pâques, à midi, entre le Baptistère et la Cathédrale, se déroule une fête religieuse traditionnelle : le « Scoppio del carro » (qui consiste en feux d’artifice sur un chariot). Un grand chariot e bois, traîné par des bœufs, arrive en effet sur la place : les florentins l’appelle « Brindellone ». On l’arrête devant la porte principale de la Cathédrale, du maître-autel de laquelle on envoie un pétard, appelé « Colombina », qui allume les pétards se trouvant dans le chariot. D’après la tradition, si les pétards éclatent sans entraves, les paysans sont satisfaits car c’est de bon augure pour le résultat des récoltes. Cette cérémonie semble remonter à l’époque médiévale.
Le clocher de Giotto et la coupole de la cathédrale
On conseille à ceux qui désirent admirer la variété majestueuse du centre religieux, de parcourir à pied ou en car le périmètre de la place avant d’entreprendre la visite de chaque monument.